L’été nous a gorgé de lumière, de force, de vitalité.
À nous de les alchimiser en une puissance douce et profonde nécessaire à accompagner et soutenir une rentrée qui s’annonce résolument intense, dense, initiatique.
Temps organique des vendanges, Septembre nous invite à récolter véritablement ce que nous avons semé durant l’année.
De quelle nourriture vibratoire nous sommes-nous gorgé cette année et comment aujourd’hui en tirer la quintessence, le trésor, afin de pouvoir en célébrer la savoureuse maturité et l’offrir en partage?
Nos ressentis et prises de conscience peuvent s’aviver. Grandement. Les énergies ou les événements peuvent sembler tumultueux.
Ancrage et alignement deviennent indispensables afin que l’intensité évite l’exacerbation et vienne s’offrir au cœur, s’y abandonner, y fondre, l’élargir clair, doux. Clair et doux, masculin et féminin. Nous y revenons toujours et encore. Jamais l’un sans l’autre.
Avec cette pointe d’humour indispensable à ce que nous pouvons rencontrer en Septembre de vivement personnel afin d’épouser une perspective plus vaste, plus sage, plus joyeuse, qui nous relie, sacrément humains, intimement divins. Non pas l’humour blessant qui désigne le bouc émissaire et se décharge mais celui à travers lequel nous nous reconnaissons Communauté humaine en chemin dans ce tohu-bohu de création de la nouvelle Terre.
Septembre nous demande ô oui de nous poser en nous-même au cœur du tumulte extérieur. Juste un recul énergétique. Réellement vers l’arrière de nous-même. De détendre nos identifications sur lesquelles nous nous collons énergétiquement. Ceci permet à notre cœur non plus de se défendre, de se fermer, mais de pouvoir respirer et aller avec le souffle de Vie, de pouvoir accueillir la globalité de ce qui nous est présenté, ombre et lumière. De nouveau jamais l’un sans l’autre.
Comprendre et expérimenter que nous pouvons et que nous sommes destiné à découvrir qu’au lieu de nous abandonner à l’autre ou aux événements, nous avons à nous abandonner à la Vie à travers eux. Tout en sachant ajuster en relation à l’autre ou aux événements. Ceci ouvre l’espace du Oui. Oui à la Vie à travers ce qui est là. Oui à la reconnaissance en nous-même du maître et du disciple de la Vie que nous ne contrôlons pas.
Ceci est une clef : Nous abandonner à la Vie à travers ce qui est là tout en sachant ajuster la relation à l’autre ou aux événements.
Ceci est toute la proposition tantrique. Épouser ce qui est là, ce qui implique de pouvoir y dire un vrai stop, non depuis un rejet mais depuis un choix véritable
Pressentez-vous cette clef qui ouvre la fenêtre sur l’espace?
Comme toute clef, plus elle est simple, plus elle est puissante et transformatrice. Elle se travaille, s’expérimente, s’approfondit pour en révéler une dimension initiatique.
Cette clef pour être approchée, demande d’avoir traversé la croyance illusoire que l’autre est ou a la réponse… Croyance sur laquelle s’inscrit notre réalité au quotidien. Croyance exploitée par la religion duelle qui oppose par principe le ciel/ la terre, l’humain/ le divin, l’homme/ la femme, la spiritualité/ la sexualité, le dedans/ le dehors, autant de tonalités masculin/ féminin et qui génère aberration, monstruosité, souffrance. Croyance en notre incomplétude.
Sortir de l’llusion de notre incomplétude nous fait accéder à la paix, l’équilibre, à la co-création du monde dont nous portons le rêve et la fréquence divine.
Septembre avec force éclipses et remous nous appelle à nous libérer d’un long, long cycle du passé, à rendre à-dieu ce qui nous attache à ce cycle ancien à travers des formes-pensées limitantes, des émotions et des symptômes récurrents.
Oui Septembre se présente comme un accouchement formidable où les bénédictions ouvrent les bras, mais aussi le maelström préalable à la nouvelle vie. La dissolution des vieilles structures basées sur la hiérarchie, le contrôle, la domination et leurs conséquences imparables, culpabilité, impuissance, (blessures du masculin), honte et indignité (blessures du féminin).
La renaissance est à notre portée afin d’ouvrir les ailes de notre Présence et de nous rendre disponible aux miracles qui l’auréolent.
Le temps est là d’embrasser notre souveraineté intérieure, libéré des conditionnements anciens, de quitter la survie pour la Vie Une, en restaurant et réconciliant le Masculin Divin et le Féminin Sacré en nous-même afin de vivre la joie, l’amour, la vérité, la reliance, au service de la Vie.
Le mantra de Septembre
Je suis Un, unique et universel, par la Source de l’amour en moi.
Je suis Uni à l’essence de ce qui est par l’amour de la Source en moi.
Un, uni, et leur union.
Je suis l’union, je porte l’union, je sers l’union.
