Comment vivre un état de satisfaction stable dans un monde en mutation incoercible portée par une accélération exponentielle d’évolution, individuelle et collective ? La Terre a commencé son travail d’accouchement d’une réalité nouvelle. Bien-être… Je parlerai plutôt de courage, d’engagement, de verticalité, de pardon, de joie, d’expansion, d’éveil.
La joie pure qui m’habite de plus en plus souvent est la flamme inaltérable dévoilée en mon cœur. Mon bien-être associé à « moi, je » l’ego reste affecté par l’état du monde même si ultimement tous deux fondront au service de la Vie Une.
Lorsque je me tourne vers mon passé et ses épisodes opaques, en vérité mon chemin de réconciliation m’a offert régénération et éveil à une autre dimension. Cohérence simple et profonde qui me pousse à accompagner les êtres au cœur de la Réconciliation de la globalité de soi.
Cette Réconciliation a pacifié et ré ouvert mon cœur à son expression naturelle, la joie à travers 2 orientations incontournables et inter-reliées.
1 – Nourrir et choisir la joie.
2 – Transformer les blessures de mon cœur.
1 – Nourrir et choisir la joie.
Notre cœur est la place et le gardien de la source de la joie, de la beauté, de la nature éternelle et divine de qui nous sommes.
Accepter, reconnaître ce joyau et sa flamme sacrée en nous comme en chacun, fait renaître la joie et scintiller du plus profond notre divinité. Cela allège la vie et libère l’amour, la sagesse et la foi.
Revenir régulièrement se reposer dans le calme, le silence et la paix toujours disponibles dans notre cœur éveille la puissance amoureuse de création (ventre) unie à notre plus haute intention (3ème œil). Ce choix crée et nous aligne à une réalité d’amour reflétant notre divinité.
Concrètement :
Exprimer et transmettre notre amour sans intention de résultat. Étreindre sans infantiliser.
Cultiver la gratitude pour les choses de la vie, l’air, l’eau, la nourriture, le corps …
Exprimer à l’autre la gratitude d’être qui il est, nous permet d’être qui nous sommes.
Dire Oui à la Vie.
Développer et écouter la résonance de notre cœur et sa sagesse infinie.
Libérer le ressenti intuitif et la créativité. Créer du beau dans le quotidien.
Aligner l’intention, le Cœur, l’action.
Libérer l’énergie vitale et spontanée. Célébrer la vie en mouvement.
Revenir au sourire intérieur qui change la chimie interne.
Respirer dans la conscience de la Flamme sacrée de notre cœur.
S’abandonner au souffle profond, à la Vie Une.
Choisir notre état et y revenir.
2 – Transformer les blessures de notre cœur.
La puissance du cœur permet d’apporter l’énergie divine à toutes nos parties, qui ne peuvent encore accepter l’amour, jusqu’à notre peur, de les rappeler au sanctuaire du cœur en connectant notre globalité. Amener l’amour à l’impardonné et lui pardonner, ouvre le cœur au soutien universel et produit une profonde onde d’amour de ce qui était emprisonné qui retourne à l’amour. C’est notre responsabilité et notre consécration.
Concrètement :
Ancrer l’adulte véritable qui prend soin de l’enfant blessé en nous, lui offre ce qui lui a manqué, s’ouvre à sa magie.
Libérer les émotions du passé de façon psycho corporelle.
Nous réconcilier avec notre verticalité, notre incarnation et notre spiritualité saine, naturelle, amoureuse, libérée des mémoires religieuses conditionnées.
Choisir le pardon, ni excuse, ni complaisance ou naïveté, mais la résolution intérieure par le choix conscient d’aimer à nouveau.
Pratiquer le processus d’alchimie : Reconnaître. Accepter. Aimer. Pardonner. Bénir. Rendre À-Dieu.
Révéler le trésor au cœur de l’ombre et grâce à elle. Le défi n’est pas l’ombre mais notre jugement dessus.
Choisir et ancrer le courage, la détermination, l’engagement nécessaires.
Accepter d’accueillir la joie, l’amour, la reconnaissance, la bénédiction qui résultent de la Réconciliation.
Pratique au quotidien.
« L’amour est en moi et autour de moi.
Je reconnais que je suis amour.
L’amour existe en tout ce qui est.
J’alchimise mes jugements sur ce qui est.
Je pardonne inconditionnellement ce qui est.
Je reconnais et révèle l’amour et la divinité en ce qui est. »
© Diane Bellego
Pour le 250ème numéro de la Revue Recto-Verseau