1 • Qu’est-ce que l’Amour ?
Choisissons ici de traiter du pur Amour, présent en chacun, à la réalisation duquel nous sommes destinés, et non pas de l’amour conditionnel de notre réalité habituelle.
L’amour, dont nous parlons ici, est l’aspect féminin de la Source de Tout Ce Qui Est, le Féminin de Dieu, au-delà de toutes notions religieuses, la Déesse, à la fois son expression originelle et sa manifestation, la polarité féminine de l’univers.
L’amour est la pure énergie de la Source, son expression, l’énergie pure, l’essence de l’énergie, l’émotion originelle, d’où toutes sont issues et où toutes reviennent. L’amour est la Déesse, ce à quoi ressemble Dieu et ce qu’il ressent.
L’amour est la force amoureuse d’aimantation telle la colle de l’Univers qui maintient le monde en forme et dans son identité en tant que lui-même. Il est la trame qui unit chaque être, chaque chose à la totalité. Il nous relie et nous unit à tout. L’amour nous offre l’expérience d’être Un avec tout en nous unissant à notre essence, au Un.
À travers, par et grâce à l’amour, nous sommes le tout, cohérent, syntonisé et interconnecté et en même temps une partie du tout, elle-même interconnectée avec chaque partie et avec le tout, à travers le temps, l’espace et les dimensions. L’amour est la trame de la vie. Les physiciens quantiques appellent cette trame « le champ au point zéro”, « le champ unifié”, « le champ akashique”. L’amour tisse les fils de la trame de la réalité où nous sommes à la fois tisserand, tissé et tissage. Le réaliser est l’essence et la voie du Tantra.
L’amour est en nous, autour de nous, à travers nous, quels que soient notre histoire, nos choix, notre conscience ou non de l’amour. C’est notre essence et la flamme au cœur du sanctuaire de notre cœur, présente depuis notre origine. La quête véritable est de retrouver et d’activer en nous cette flamme afin de libérer de l’illusion d’être coupés de l’amour. La quête de l’amour extérieur signale un manque d’activation de l’amour en nous. Lorsque l’amour est activé en nous, nul besoin d’être aimé, nous sommes amour. Quand un être est amour, beaucoup se pressent en sa présence…
L’amour, comme tout dans notre univers, est doublement polarisé, émetteur et récepteur.
2 • La puissance émettrice de l’amour nourrit, réjouit, exprime la gratitude
•• 1 L’amour réjouit et nourrit.
L’expression de l’amour est la joie pure. La joie est l’émotion divine de l’amour. La joie est générée par l’amour. La joie, l’amour, la vie, l’énergie sont même chose. La joie est le frémissement naturel de notre cœur, son expression. L’émission du cœur est l’amour, son expression naturelle est la joie. Notre cœur est l’émetteur de l’amour nourricier et joyeux et sa fluidité s’exprime par la joie. L’amour scintille, pétille, étincelle, rit, danse, joue avec spontanéité et allégresse. La joie est l’énergie à l’état pur. Elle est l’essence de l’énergie et l’aliment essentiel de nos cellules. Quand l’énergie est fluide en nous, la joie est présente dans nos cellules. La joie dit Oui à la vie dans sa totalité et s’offre à la vie comme la Bien-aimée s’offre au Bien-aimé. Nous pouvons nous repaître des nourritures les plus délicieuses, tant que nous ne retrouvons pas la joie, nous sommes sous-alimentés. L’enfant a besoin de recevoir la joie avec le lait. Un être sans joie est un être au cœur blessé et asséché. Un être à la joie pure et gratuite s’abandonne à la vie et à la perfection des choses.
La joie est au Féminin ce que la présence est au Masculin, en chacun de nous. (cf. Masculin – Féminin, l’Initiation Amoureuse)
Activer la joie est activer l’amour. C’est au moins aussi crucial que guérir ce qui limite et blesse l’amour. C’est notre responsabilité. Le chemin de développement personnel est à la transcendance ce que la joie est à l’immanence, ce que le masculin est au féminin. Complémentaire et indissociable. La joie est la félicité du Vijñânabhaïrava tantra.
« L’essence du Soi est universelle. Elle est autonomie, félicité et conscience. L’absorption dans cette essence est le bain rituel.”
« Fonds-toi dans la joie éprouvée lors de la jouissance musicale ou dans celle qui ravit les autres sens. Si tu n’es plus que cette joie, tu accèdes au divin.”
Laissons la joie absorber tout le brouhaha mental et faire vibrer tout notre système sensoriel.Juste quelques instants. Recommençons encore. Quelques instants. Afin que la joie imprègne notre vie.
•• 2 L’amour exprime la gratitude.
La gratitude envers ce qui est là est l’accès à la véritable richesse du moment présent. L’émotion du désir manifesté est la gratitude.
Exprimer la gratitude pour ce dont on dispose est un des moyens les plus puissants et les plus simples afin de réajuster le manque d’abondance. En quelques jours, le sentiment de manque passe à celui de l’abondance. La fréquence de la gratitude ouvre la fréquence de l’abondance. Lorsque nous prions pour obtenir telle chose, nous remuons énergiquement et émotionnellement le manque et la vie nous manifeste le manque. En imaginant sensoriellement l’objet de notre désir déjà manifesté, nous l’autorisons activement à se manifester. Exprimer à l’autre la gratitude d’être qu’il est nous permet d’être qui nous sommes.
La gratitude est l’aboutissement du Oui du Féminin qui s’offre à vivre l’expérience des choix créateurs du Masculin. La gratitude n’appartient pas à la dualité et élève la fréquence de celui qui la pratique.Exprimer la gratitude est une des façons les plus simples d’élever sa conscience. L’amour rend grâce de la perfection, de l’essence du moment présent, quel qu’il soit, de reconnaître l’amour en tout ce qui est, de reconnaître l’essence divine en chaque chose et chaque être.
3 • La magie et l’alchimie de l’amour.
La puissance réceptrice de l’amour accueille, bénit et permet, inclut, reconnaît, réconcilie, pacifie, unifie, restaure, alchimise et spiritualise, pardonne… L’amour est magique et alchimique !
•• 1 / L’amour accueille inconditionnellement, il inclut ce qui est, l’ombre comme la lumière, le dense comme le léger, l’obscur comme le lumineux, sans juger, sans rien exclure. Pour l’amour, rien n’est ni juste ni injuste, cela est. L’amour conditionnel lui exclut ce qu’il ne reconnaît pas comme sien et ce qui résonne sans le savoir avec sa blessure, il croit en exclure la cause alors qu’il la perpétue en lui donnant cette énergie au lieu l’alchimiser dans son étreinte.
L’amour accueille inconditionnellement car il sait son essence divine inaltérable, indestructible et éternelle en toutes circonstances, et connaît la puissance alchimique qui lui permet de révéler l’essence divine de tout ce qui est, de toutes situations, jusqu’aux plus obscures ou denses. Il est la matrice inconditionnelle d’amour qui baigne la totalité.Cet accueil prend pour moi le visage de Marie et de Marie Madeleine au pied de la Croix. Au-delà des croyances et représentations religieuses.
« Comment avez-vous fait pour rester avec, sans flancher, sans n’en juger aucun car tous sans exception avaient besoin de votre amour ?
Comment avez-vous fait pour reconnaître l’amour à travers chacun? Comment avez-vous fait pour les aimer tous sans exception, pour laisser votre cœur se déchirer, sans repousser la douleur, sans garder de charge, sans vous disperser dans l’émotion, sans juger l’incarnation, sans en appeler au miracle ? Sans vous échapper d’aucune façon afin de contribuer par votre Présence et votre Accueil. Afin que tous sans exception en bénéficient. Fallait-il que votre Masculin soit présent et enraciné pour offrir sans faille axe et transmission à votre Cœur ouvert et à l’accueil inconditionnel et alchimique !”
Le Féminin peut être blessé dans sa forme physique, sans pour autant affecter la reconnaissance et l’expérience de son essence à laquelle il s’abreuve sans discontinuité. Le Féminin vit une douleur et reste pure sensation, sans interprétation. Cela n’affecte pas sa conscience d’être la source de l’amour. L’amour accueille inconditionnellement, sans recevoir personnellement.
« Ne réside ni dans le plaisir ni dans la souffrance, mais sois constamment dans la réalité ineffable et spatiale qui les relie” (Vijñânabhaïrava tantra).
Se poser dans la réalité qui relie plaisir et souffrance détend le jugement de l’ego qui cherche à saisir l’un plutôt que l’autre et contribue à perpétuer ce qu’il cherche à éviter.
« Dans la stupeur ou l’anxiété, à travers l’expérience des sentiments extrêmes, quand tu surplombes un précipice, que tu fuis le combat, que tu connais la faim ou la terreur, ou même lorsque tu éternues, l’essence de la spatialité de ton propre esprit peut être saisie.”
Chaque moment, exceptionnel ou banal, est une opportunité de présence amoureuse.
•• 2 L’amour dit OUI, bénit et permet.
OUI est un mot magique. Nous savons à quoi nous disons non, nous ne savons pas à quoi nous disons oui… Comme dans un mariage ! Le oui des jeunes mariés n’appartient pas à la réalité duelle, il appartient à un instant d’amour inconditionnel. Cela explique l’émotion collective au moment du oui.
L’amour inconditionnel dit Oui et bénit. Le Oui est la bénédiction de l’instant présent. La bénédiction est la dimension sacrée de l’acceptation. L’Amour bénit ce qui est car il reconnaît l’amour en tout et tous. Cette bénédiction n’est pas la complaisance mais l’acceptation consciente et inconditionnelle. La Mère prépare ses enfants à explorer l’inconnu, à sortir de sa matrice pour découvrir le monde et stimule leur individualité et leur créativité, quelles qu’elles soient. Elle les bénit dans une reconnaissance et une acceptation consciente et inconditionnelle de qui ils sont. La bénédiction de la Mère est le Oui qui permet, dans l’assurance que l’enfant est toujours aimé, accueilli, reconnu dans son essence, quels que soient ses choix, même différents de ceux de la Mère.
L’amour bénit et permet. L’amour aime au point de permettre d’oublier l’amour et de vivre loin de Lui.
En gardant les nôtres près de nous pour soi-disant les protéger, nous oublions l’étincelle divine et parfaite à l’image de la Source, propre à chacun, libre d’explorer l’incarnation même dans ses territoires les plus obscurs, afin de prendre conscience de l’amour et de la lumière présents en lui et à travers lui. L’amour des guides véritables nous laisse totalement libres de nos choix et honore le co-créateur en nous. Je rends grâce à l’amour inconditionnel de la Terre Mère qui nous permet le libre arbitre afin que nous prenions conscience de nous-mêmes à travers nos actions et qui en fait l’expérience dans son corps L’Amour libère les êtres et leur permet leur vie propre.
•• 3 L’amour reconnaît l’essentiel et y résonne.
La résonance du cœur permet de reconnaître l’essence de chaque situation, de chaque expérience, de chaque être, de chaque chose, quelle que soit la forme ou l’absence de forme, quelle que soit la densité de l’ombre ou la luminosité trompeuse, quelle que soit la couleur de l’amour ou son absence, quels que soient le temps, l’espace ou la dimension. Il sait le faire à distance par l’intuition qui vient toucher subtilement ce qui se présente encore loin et dont il reconnaît l’essence. Il reconnaît l’amour en lui, à travers lui et autour de lui. Il reconnaît l’amour en tout ce qui est. Il reconnaît l’essence en chaque situation et ainsi il la révèle. L’amour reconnaît l’essentiel et y résonne. Dans cette intuition essentielle, loin d’être naïf, l’amour est « clair lucide ». L’intuition du cœur ressent la vérité de l’autre, même à travers la séparation, car l’amour n’appartient pas à la séparation. L’amour reconnaît l’amour en ceux qui ont choisi de vivre loin de lui, ont oublié son existence ou agissent sans lui, il leur reconnaît être nés de l’amour et avoir le droit d’explorer loin de l’amour. Sans complaisance, sans excuse, sans approbation. Inconditionnellement. De ce fait, il se reconnaît aussi le droit de choisir autre chose !
« Seule cette contemplation de la plus haute réalité est la pratique du tântrika. Ce qui résonne spontanément en soi est la formule mystique” (Vijñânabhaïrava tantra).
Notre cœur est prodigieux. Il nous informe du chemin du Un par résonance. Il émet notre propre fréquence et résonne avec chaque cœur et la totalité des cœurs. Il reconnaît par résonnance.
•• 4 L’amour pacifie. La paix inhérente au cœur.
Que fait une mère dont l’enfant est désespéré? Que fait-on devant la détresse de l’ami ? Deux adversaires pour signifier le retour de la paix ? Pour se dire bonjour ? Nous embrassons, nous nous prenons dans les bras, nous mettons une main sur notre cœur ou nous joignons les deux mains à la hauteur du cœur… Nous amenons l’autre spontanément vers notre cœur ou nous touchons l’autre de notre cœur par le prolongement de notre main. Le geste universel de l’étreinte offre le cœur au cœur. La main posée sur l’autre prolonge le cœur et en offre la paix. Nous savons inconsciemment que le cœur porte la capacité d’apaiser et que la paix réside dans la profondeur du cœur.
L’amour pacifie en se mettant à l’unisson de la paix inhérente au cœur. Mis en présence, les cœurs se mettent en résonance. Même blessé, fermé, caparaçonné, au cœur du cœur réside la paix, l’unité. Le cœur bouleversé de l’un s’apaise à l’unisson avec la paix disponible dans le cœur de l’autre. Le cœur pacifie quand nous nous posons dans sa résonance. La paix est l’émanation naturelle du cœur.
La paix du cœur sait dire non depuis son accueil inconditionnel. Ce non ne procède pas d’un non à l’autre qui donne de l’énergie à ce qu’on cherche à éviter, mais d’un oui à la paix et au Soi.
« Dans une position confortable, les mains ouvertes à la hauteur des épaules, une zone de spatialité lumineuse se diffuse graduellement entre tes aisselles, elle ravit le cœur et cause une paix profonde” (Vijñânabhaïrava tantra).
•• 5 L’amour réconcilie, harmonise et unifie le multiple en l’unique
Le mouvement centripète de l’amour ramène au cœur, au Un. Le cœur fait ressentir par résonance l’essentiel, qui est ce que nous avons en commun, « en comme Un ». Il unifie.
Le cœur reconnaît ce qu’il y a en commun à travers les multiples visages et tonalités de la résonance. Il sait qu’ils sont Un, même éloignés du Un, même éloignés les uns des autres.
L’amour ramène le multiple à l’unique, il unifie.
Il réconcilie les différences et les différends en unifiant, en révélant le comme – un. Nous nous réconcilions avec l’autre en portant l’attention sur l’essentiel que nous avons en commun qui nous relie. La paix durable entre deux adversaires s’enracine sur ce qu’ils partagent d’essentiel en « comme Un”. L’amour unifie les différences en harmonisant. Lorsque les différences même extrêmes sont reliées par quelque chose en commun, un sentiment universel de connexion s’inscrit et permet l’unisson, la paix, l’accord. L’harmonie est réjouissante, elle fait résonner l’unité de la diversité.
L’amour unifie la diversité dans l’unité, en révélant le commun. L’amour unifie la somme des parties et permet l’unité dans la diversité. L’amour est comme un four alchimique, il accueille les matériaux bruts, tels différents aliments avant la cuisson, et les unifie en une unité riche de chacune des parties. L’amour transforme la diversité en universalité.
•• 6 L’amour alchimise et spiritualise.
L’alchimie exprime la quintessence de la matière, en révèle l’essentiel. L’amour qui reconnaît et révèle l’essentiel est alchimique. L’alchimie est la magie de l’amour. Sans elle, nous serions voués à être victimes de la densification progressive, dépendants de la main secourable d’un Dieu sauveur, objets de la chance ou d’un mauvais karma.
L’amour extrait la quintessence de l’expérience par son étreinte jusqu’au cœur du cœur. La quintessence est l’essence enrichie de l’expérience dans laquelle rien n’est oublié ni perdu, où toute l’expérience contribue à la quintessence. Elle est le trésor ramené du voyage qui offre l’accomplissement à notre essence. Elle est l’essence réalisée. L’essence est notre origine, la fréquence de l’union sacrée Masculin – Féminin présente en nous et dont nous sommes issus. L’amour traverse toutes les couches pour aller à l’essentiel, il transmute la densité pour en révéler le subtil. Il spiritualise.
L’amour spiritualise le tangible dans le subtil, il révèle ce qui est d’une réalité immatérielle, légère et subtile, présente dans le dense et le tangible, dans la matière ou le plan terrestre. Tel un artiste peintre qui tire une matière brute de la terre et en exprime une couleur dont il fait l’aile d’un ange. Il spiritualise. L’alchimie de l’amour révèle le subtil dans le tangible, l’esprit dans la matière.
« L’intuition qui émerge de l’intensité de l’adoration passionnée s’écoule dans l’espace, libère et fait accéder au domaine de Shiva / Shakti” (Vijñânabhaïrava tantra).
•• 7 L’amour alchimique restaure à l’amour ce qu’il touche
L’amour récepteur est une coupe alchimique qui transmute, qui redonne à l’amour ce qui s’en est éloigné. La force centripète du cœur ramène au cœur et rend à l’amour. Il restaure à l’amour, c’est-à-dire à la fréquence de l’amour. L’amour restaure à sa propre fréquence tout ce qui en semble séparé, la victime comme le tyran, tout ce qui est renié, abandonné, méconnu, rejeté, maltraité, perdu, isolé, abusé, trahi… Touché par l’amour, l’abandon, le rejet, la trahison, la maltraitance, l’injustice, l’humiliation, la non-reconnaissance redeviennent l’amour… La peur elle-même redevient l’amour. Quand nous enveloppons la haine en nous avec l’amour, sans la juger, en la reconnaissant issue de l’amour, elle redevient l’amour, elle s’y unifie. L’amour réveille à l’amour ce qu’il touche. L’amour change la vibration de ce qu’il touche, de ce qu’il infiltre. Il le fait alchimiquement sans en être affecté, sans changer sa qualité originelle et indéfectible. L’amour rend à l’amour en pénétrant, en caressant, en baignant, en enveloppant, avec infinie douceur. L’amour re-source, il rend à la Source. Il régénère. L’amour, en nous, à travers nous et autour de nous, libère, guérit, régénère, réconcilie, pardonne, pacifie et unifie…
•• 8 L’amour alchimique pardonne
Le pardon est la puissance de l’amour, tenue depuis toujours et pour toujours par l’âme, la puissance de l’amour qui aime à nouveau, qui laisse couler à nouveau l’amour depuis la source du cœur. Pardonner est choisir consciemment d’exprimer l’amour à nouveau.
Tant que le pardon ne s’installe pas, nous gardons ce que nous ne pardonnons pas, cela charge et obstrue le cœur et filtre la relation à la vie. Pardonner peut demander d’ajuster une situation, une relation, et n’est pas cautionner, justifier, se complaire. En ne pardonnant pas, l’ego perpétue ce qu’il juge. Le pardon de ce que l’ego juge impardonnable et qui résonne avec la blessure la plus intime est une des grandes initiations du cœur. Le pardon produit une onde d’amour qui déferle dans tout l’être qui est le ressenti de ce qui a été retenu, emprisonné, cristallisé et qui retourne à l’amour. Le cœur expérimente alors une détente infinie et s’ouvre.
4 • Mantras de l’amour.
Les phrases suivantes portent une vibration transformatrices.
L’amour est en moi et autour de moi.
Je reconnais que je suis amour.
L’amour existe en Tout Ce Qui Est.
J’alchimise mes jugements sur Ce Qui Est.
Je pardonne inconditionnellement Ce Qui Est.
Je reconnais et révèle l’amour et la divinité en Ce Qui Est.
Notre cœur est le chemin. Puissions-nous être guidés par l’amour, la beauté, la magie qui résident en notre cœur, illuminé par le Maître en nous-mêmes qui se souvient être le Disciple du Cœur.
©Diane Bellego
Article paru dans la revue Recto-verseau », 20 avril 2009