Été 2023 avec son aspiration naturelle à l’épanouissement, aux vacances, à la liberté, à la nature et, en ville les émeutes, les lois félonnes, le pressentiment d’une rentrée pour le moins compliquée.
Comment nourrir la paix, l’union, lorsque le dehors est rude, confus, chaotique et, le dedans est fatigué d’un stress répété ?
Cet été 2023 est le moment où jamais de nous régénérer, de nous ressourcer, de re-trouver l’espace intérieur de calme, de paix, de joie pure, autonomes du chaos extérieur.
Les mondes se séparent : celui de la peur/prédation/ asservissement et, celui du sacré de la Vie, c’est-à-dire celui que nous choisissons de créer et de nourrir ici.
Toi et moi, nous ensemble, ainsi que beaucoup, beaucoup d’autres personnes, chacun à leur façon ; ceux qui choisissent la paix au lieu de la vengeance, la respiration profonde sur la réaction automatique, c’est-à-dire ceux dont le cerveau reptilien (colère- fuite- anesthésie) est à sa juste place, non au service du « moi, je », mais au service de la Vie Une.
Ce qui est montré du monde, de l’humanité nous montre que nous franchissons une étape décisive de plus grand chaos, comme pressenti dans les précédents éditos. Quelque chose est franchi.
Nous entrons dans le « vif du sujet ». Quel sujet ? Que choisissons-nous de nourrir par notre fréquence, par la qualité de nos émotions, de notre énergie ? Là est le sujet. A chaque instant, que choisissons-nous ?
Ne craignons pas ce chaos. Nous en avions assez d’attendre illusoirement un mieux, un réveil. Nous avons été entendus.
« Du chaos naissent les étoiles » ! Le chaos porte en son sein un potentiel infini de créativité car il est connecté aux forces brutes de la Vie même.
Oui sur son passage, il y a ravage et d’autres « age » collé à la dénaturation du sauvage qui n’a plus d’espace, tout comme la nature.
Oui sur son passage, il est judicieux d’être vigilant, prudent, sage, tout en trouvant des espaces sains pour canaliser les forces sauvages qui nous traversent et sont propres à la Vie libre et spontanée.
Le Féminin sacré, dans sa dimension d’énergie, d’émotion, de nature, a une dimension sauvage, non domestiquée, et c’est réjouissant. Écouter le rugissement brut d’un lion, le barrissement d’un éléphant, l’explosion d’un volcan, le tonnerre, réveillent en nous la Vie dans sa puissance, sa spontanéité créatrice.
Où en sommes-nous d’être en amour, en réjouissance, en résonance avec cette dimension ? Pouvons-nous traverser sainement l’orage si nous en avons peur de son équivalent en nous-même ?
Cet été, nous avons besoin de connaitre, de reconnaitre, d’accompagner notre sauvage à s’accorder à la puissance.
Les mondes se séparent et celui que nous choisissons doit apprendre à vivre avec l’autre. Non le rejeter. Ce sont nos frères et sœurs, nos amis, nos proches, notre famille. Nous ne pouvons créer le nouveau depuis les cendres de l’ancien, mais dans une collaboration compassionnelle et éclairée, jusqu’à ce que la fréquence des deux mondes se différencient naturellement.
Énergétiquement et symboliquement dans ce monde de peur/prédation/ asservissement, ce qui nous choque, ce qui déclenche en nous une réaction, reflète un aspect de nous qu’il nous reste à étreindre.
Lorsque nous ne donnons plus pouvoir à la peur, cet aspect est suffisamment intégré.
La peur est indissociable et complémentaire à l’amour dans la dualité.
C’est dire qu’il reste à ouvrir notre cœur, notre compassion, notre présence inconditionnelle, envers ceux qui ont encore besoin de cette expérience. La peur de l’amour ou de manquer d’amour est à l’origine de toute forme de prédation.
Être dans l’amour ne veut pas dire se laisser asservir, c’est toute la nuance d’une compréhension véritable des polarités du Masculin et du Féminin.
Être dans l’amour inconditionnel demande à la même mesure d’habiter et d’agir un alignement conscience-cœur-action.
C’est tout le propos de ce que j’ai passion à transmettre ici et en présentiel.
Cet été, nous avons besoin de nous régénérer, de nous baigner dans la nature et de nous dépolluer du stress et autres pollutions de ces derniers mois. Quelle qu’ait été notre situation de vie, les grandes énergies de métamorphose qui douchent notre planète, nous ont touché et ont fait remonter à la surface ce que nous n’avions pas résolu en nous-même et c’est fort confrontant.
Soyons doux et bienveillants avec nous-même, ce que nous traversons et avons traversé n’est pas anodin. Nous avons besoin de prendre soin de nous et des nôtres.
La mer, la rivière, la forêt, l’herbe, l’air, le vent, la terre, sont des bains vibrants de particules de lumière, particulièrement lorsque nous le faisons en conscience et en amour, en nous offrant à la Vie Une, quel que soit le nom que nous lui donnons. Posons l’intention de nous restaurer à la vibration de la Source, de l’unité, de l’Un. Prenons chaque jour des instants pour nous fondre dans la nature. En ville un bouquet de fleurs, une plante, la douche, le bain (salé), un parfum naturel, un chant d’oiseaux, les yeux de son chien-chat…sont autant de fenêtres sur l’unité. Juste permettre à nos yeux de devenir « poreux », à notre corps de s’ouvrir à recevoir et accueillir, à notre cœur de rendre grâce et s’émerveiller.
Cet été, nous avons besoin de nous alléger. Ceci est la base pour élever nos vibrations, augmenter la qualité de notre énergie, de notre conscience, de notre pouvoir créateur. Pour cela nous avons besoin de bouger notre énergie et de l’amener à notre cœur en dansant, en riant, en partageant, en célébrant, en nageant, en faisant l’amour avec l’Autre, en s’unissant à la Vie Une …
Et laissons l’amour déborder naturellement car oui c’est un mouvement naturel et, rayonner vers qui et ce qui nous est cher.
Puis laissons notre cœur couler naturellement vers tout le reste.
Sans en exclure aucun.
Le Féminin sacré est une force universelle d’étreinte, d’inclusion, d’intégration. Le féminin blessé exclut une partie de la totalité, le Féminin sacré inclut la totalité de la Vie en son Cœur.
Cet été, nous avons besoin de re-trouver l’espace intérieur de calme, de paix, de joie pure, autonomes du chaos extérieur… Cela veut dire prendre chaque jour un temps pour nous poser en silence.
En écoute de notre cœur, si possible une main posée dessus tendrement, délicatement.
En contemplation de ce qui bouge en nous sans chercher de résultat.
En ralentissant confortablement notre respiration.
En émerveillement de ce calme perceptible dans l’intimité de notre Cœur.
En gratitude pour la Vie qui nous traverse tout simplement.
En nous coulant dans l’espace entre deux respirations.
Lorsque nous nous posons en cet espace intérieur, nous est offert la ressource qui permet de trouver le centre du cyclone.
Cet été,
Reprenons tout pouvoir qui resterait remis à l’extérieur, à quoi ou à qui que ce soit.
Ayons le courage de nous reconnaitre, ombres et lumière.
Émerveillons-nous de la divinité vivante en nous.
Habitons notre souveraineté. En toute simplicité.
Célébrons la Vie pendant que tout s’agite autour de nous et ancrons le Phare de lumière que notre âme a choisi d’être en nous incarnant en ce temps de métamorphose.
Que ton été soit beau, puissant et créatif
De mon Cœur au Tien
Diane