EDITO OCTOBRE 2020
Prenons la Vague. Osons son rouleau alchimique.

L’automne 2020 développe une énorme Vague énergétique avec des influences majeures et cruciales pour l’humanité. (Relire Edito Septembre « Course en sac et souveraineté »)

Notre humanité est poussée, astreinte pourrait-on dire, à grandir en maturité, à prendre conscience et responsabilité pour la réalité du monde, intérieur ET extérieur. Intérieur PUIS extérieur.

Cette Vague initiatique met en résonance dans nos profondeurs ce qui n’a pas encore été  rencontré de nous-même ou qui attend de l’être. Elle le fait jaillir à la lumière apparemment sous l’effet de la pression des circonstances extérieures. Celles-ci peuvent prendre l’apparence d’une toute-puissance répressive, aberrante, aliénante et, le personnage en nous peut paraitre  avoir des raisons de se sentir impuissant, asservi, manipulé, contrôlé, dans la peur.

Nous allons avoir besoin de nous rappeler que ce qui jaillit de nos profondeurs, que ce soit dans la sphère physique, émotionnelle, mentale, psychique, spirituelle, est un aspect contracté de notre être du à une expérience antérieure qui fut jugée, qui n’a pu alors être pardonnée, transformée, intégrée. Cette contraction intérieure du noyau de notre être attend depuis lors de retrouver son essence originelle. Elle pèse sur notre cœur, contracte notre corps, nos pensée. Elle limite notre expérience de la réalité . Elle nous fait croire au bien et au mal et nous enferme dans une vision de séparation d’avec la réalité la plus vaste… Ce peut être une peur, une croyance limitante, une blessure émotionnelle, un malaise physique…
Elle est un aspect essentiel, une pièce manquante à notre souveraineté, Nous en avons évité la rencontre jusqu’à présent du à ce qu’elle nous renvoie.
En octobre, nos relations les plus proches pourront nous le refléter.

Pendant tout l’automne, la Vague des profondeurs nous met face à un choix à la mesure de sa puissance  :
Épouser la Vague dans son jaillissement des profondeurs et oser traverser son rouleau ou, nous y opposer et nous laisser happer par la déferlante de la réactivité ou encore, lâcher notre verticalité et couler dans la lame de fond de la peur.

Octobre spécifiquement invite au contraire à vivre la Vague comme une formidable opportunité de libération, de guérison, non comme une adversité contre laquelle se battre.
Une fois la libération d’Octobre en place, le brassage de l’automne pourra se vivre plus aisément, plus simplement.

Pour cela, il nous faut ouverture, enthousiasme, détermination et axe pour surfer avec l’intensité afin de pouvoir entrer dans le processus alchimique de l’intérieur du Rouleau. C’est véritablement cela.
Je vous propose ci-après des étapes pour ce processus alchimique.

L’illusion serait de croire que la contraction est l’effet des circonstances extérieures. Non. La contraction tient son origine d’une blessure bien antérieure aux circonstances.
Exemple : ce n’est pas le masque qui me fait me sentir enfermé, mais j’ai un défi dans mon âme à habiter mon espace intérieur, à me sentir libre. Le transformer est du domaine de ma maitrise spirituelle.

Rappelons-nous, quelle que soit l’aberration, la coercition, l’aliénation des circonstances, elle est absolument l’expression de la pression nécessaire au réveil de l’humanité.

Quand le rêve est doux, nous dormons profondément. Seul un cauchemar peut nous réveiller. La Vie Une ne veut pas notre confort mais notre éveil. « Pilule rouge ?  Pilule bleue » comme dans le film Matrix. (Relire Edito été 2020. « Pilule rouge ou pilule bleue »)

Nous sommes à un embranchement temporel. Nous créons notre futur, celui de l’humanité en ce moment et les mois qui viennent. Consciemment ou non. 
Même si on veut nous faire croire qu’en étant bien sage, masqué, vacciné, pucé, tracé, nous reviendrons au temps d’avant, il n’en est rien. Notre monde est malade, à la veille d’un « grand reset », d’une grande remise à niveau, qu’elle soit financière, planétaire, cosmique.
Ce pour quoi notre âme s’est incarnée, nous y sommes.
Même si la personnalité s’inquiète de ces temps incertains, notre âme est dans la joie et l’enthousiasme.
Souvenons-nous aussi jour après jour que nous sommes infiniment accompagnés, inspirés, guidés, par les amis de lumière, bien au-delà de ce que nous pouvons encore intégrer.

Pas à pas, jour après jour, à nous d’habiter notre souverainetéde choisir l’amour sur la peur, la paix sur la violence, la vérité sur le déni, d’habiter notre présence verticalisée, reliée aux ressources infinies de la Terre et du Ciel, de nous reconnaitre multidimensionnel, sacrément divin, divinement humain.
Et, de ne pas oublier la pointe d’humour tendre qui permet la contemplation bienveillante et légère du grand théâtre dans lequel nous jouons tous les rôles.

Un jour, nous nous retournerons, émerveillés de prendre conscience que le Monde Nouveau, celui de l’Unité, de la Paix, de la Joie, de la Créativité Spontanée, est déjà là sous nos yeux et que nous y avons contribué.
Un jour… ? Et si déjà … Si nous n’avions pas à changer le monde mais notre regard sur le monde…

Changer notre regard sur le monde demande de sortir de la matrice (édito été), de l’illusion de la dualité de nous en affranchir. Nul ne nous y tient de force.  Nous y sommes attachés et nous la nourrissons par notre cerveau reptilien, par les émotions de basses vibrations, les réactions de l’ego, à qui nous donnons notre pouvoir. Aussi simple et magistral que cela.

Cela ne veut pas dire, ne plus jamais tanguer. Plutôt épouser le tangage qui fait partie de la Vague et, oser entrer dans son rouleau.

Vigilance aussi en octobre, la réactivité nourrit la réactivité et plus nous réagissons extérieurement au lieu de prendre responsabilité intérieurement, plus cela bloque à l’extérieur, et plus nous nous sentons frustré, en colère, enragé, impuissant, malheureux, dépouillé, fatigué.
Beaucoup en ce moment se sentent fatigués sans comprendre que faire la paix à l’intérieur libère une puissante énergie vitale et une joie considérable.

Le temps n’est pas venu de faire une différence à l’extérieur, de dévoiler, de révéler l’ombre extérieure. 2021 sera autrement.
En Octobre 2020, le temps est venu de faire une différence à l’intérieur, d’accéder à une grande libération intérieure.
A la mesure où cela bloque à l’extérieur, cela peut s’ouvrir à l’intérieur.

 

 

Octobre nous propose avec passion de prendre la Vague de l’alchimie, de passer par son rouleau, de rassembler dans le cœur toutes les énergies dispersées dans les réactions intempestives, dans les émotions de basse fréquence, d’orienter l’intensité récupérée pour l’ouvrir à la compassion.
Alors la contraction, la blessure, la peur, la croyance, l’attachement, le malaise physique, peuvent se métamorphoser en joyau, en nouvel élan.

Ce que je nomme ici contraction est la matière brute de l’alchimie qui attend au noyau de l’être.
Voici le processus reçu pour sa métamorphose.

Cette matière brute attend d’être :
•1 Contemplée.
Non pas regardée. Contemplée, avec le Cœur conscient et la Conscience aimante. Sans aucun jugement. Accompagnée des Guides d’amour-lumière.
Contemple. Vois clair au-delà des apparences. Assure-toi d’être informé véritablement de ce que tu as besoin de savoir en ce moment. Lâche les préjugés. Quelques clics pour sortir de la version officielle qui rend petit, démuni, sans système immunitaire, sans « Hymne à l’Unité ».
Contemple en toi la résonance intérieure avec ce qui se passe à l’extérieur.
Contemple à la fois la réalité du monde, la réalité plus vaste qui cherche mais ne peut encore émerger, la contraction face à ce décalage qui parlent d’aspects de toi en opposition cherchant la réconciliation.

• 2 Acceptée.
Avec la contemplation du regard du Cœur vient le calme de l’acceptation de la réalité face à l’illusion et non plus l’illusion du monde, l’illusion du personnage. Cela demande souplesse à ton mental, envers ses à-priori, ses croyances, son besoin de contrôler à partir du passé. Cela calme le mental perdu dans la recherche de toujours plus de théories.
L’étape de l’acceptation du mental demande un choix d’axe vertical, d’orientation, de recentrage et de non-jugement.

• 3 Accueillie.
Avec la détente du mental, le Cœur peut envelopper ce qui s’est contracté avec infiniment de douceur, tendresse, compréhension et le ramener vers le centre, vers l’amour, le Un, en ressentant à la fois la contraction et la douceur de l’étreinte.
La clef ici est de ressentir et la contraction et la douceur.
Le corps sait car il sent. Il sent le décalage d’avec l’extérieur, entre un aspect de toi qui peut-être veut une forme de performance, un résultat et un aspect qui s’épuise à accomplir, qui se sent enfermé, limité dans des contraintes insensées, contre nature.

• 4 Pardonnée et rendue A-Dieu.
Au cœur du Cœur, se présente l’alchimie, celle du Pardon. Non point excuser, se complaire, mais libérer ce que le Cœur a gardé de ce qui advint. Ceci afin que le Cœur coule à nouveau, libéré, allégé.
Le Cœur libre et léger sait ajuster. Il sait dire stop ou non, avec amour et fermeté. Et quand il dit Oui, c’est un vrai Oui sans condition. Le cœur qui n’a pas pardonné, se défend, se raconte des histoires, dans l’affectif, dans la conditionnalité.
Le pardon véritable rend A-Dieu ce qui advint dans la reconnaissance que toute expérience est une opportunité de grandir en sagesse et en re-connaissance de soi.
Le A-Dieu permet au Cœur d’accéder à une dimension universelle et alchimique qui guérit en profondeur la contraction.

• 5 Alchimisée. Rendue à la quintessence.
Une fois le pardon accompli, le Cœur léger, libre et ouvert à l’universel s’ouvre à tirer la quintessence de l’expérience, à découvrir la sagesse acquise, le nouveau talent. La gangue devient Joyau. La pièce manquante est célébrée.

La Vague initiatique épousée, son rouleau intérieur traversé, l’adverse devient nouvel élan de Vie, Joyau activé en ton être.

Plus que jamais notre taux vibratoire fait une différence, pour notre santé, dans nos relations, dans ce que nous émettons dans le monde.
Chaque jour, cultivons la gratitude, pour le sourire de l’enfant, le parfum de la fleur, l’assiette remplie, la présence de l’ami, l’inconditionnalité de l’animal…
Respirons. Oui, respirons profondément, de notre cœur jusqu’au cœur de Gaia et jusqu’au Soleil et au-delà. Nous existons aussi au-delà, en amont.
Habitons notre corps consciemment. Bougeons le, secouons le. Laissons nos mains bouger de façon spontanée, puis tout notre corps.
Laissons les sons faire de même… Laissons nous surprendre. Chantons.
A la mesure où cela semble se bloquer dehors, cela s’ouvre dedans, tout naturellement.

Ami-e, puisses-tu épouser, surfer la Vague d’Octobre avec détermination et souplesse, enthousiasme et centrage, alignement et compassion.
Surfeur-se de Compassion, je te salue.

 

Brassée arc-en-ciel d’amour
Diane